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Une autre façon d'apprendre 

"Pourquoi pas dans l'Education Nationale"?....

 

"Mais pourquoi n'ouvrez-vous pas dans l'Education nationale"? ... La question nous est souvent posée.

 

La réponse est simple: ouvrir aujourd'hui un collège "différent" dans le public, et espérer que cet établissement puisse perdurer, est quasiment impossible.

 

En 1983, il existait 9 collèges et lycées alternatifs dans l'Education nationale.

En 2016, il en existait 10  (voir ici).

 

Le lycée autogéré de Paris, le Lycée expérimental de Saint-Nazaire, le collège Decroly... sont parmi les rares à "survivre" depuis longtemps.

A intervalles réguliers, quelques établissements ont pu ouvrir grâce à une mobilisation intense de leurs acteurs, mais dans le même temps, d’autres ont fermé, généralement contre la volonté de leurs promoteurs.

 

Si les pratiques "différentes" commencent (un tout petit peu...) à se développer, dans le public, dans les classes maternelles et élémentaires et auprès des élèves décrocheurs... en revanche, depuis plus de quarante ans, la situation n'a guère évolué dans le secondaire.

 

Depuis plus de vingt ans, plusieurs porteurs du projet ont soutenu le développement d'écoles, collèges et lycées différents dans le public.

Ainsi, en 1997, Marie-Laure Viaud avait initié le mouvement DECLIC (Développement expérimental d’un collège Lycée citoyenne), association qui a œuvré pendant des années pour obtenir l’ouverture d’un collège-lycée public différent... sans jamais avoir obtenu le feu vert de l’institution.

 

Nous sommes profondément persuadés qu'il faut développer prioritairement les pratiques pédagogiques "différentes" dans l’Education nationale :

-  pour que ces pédagogies émancipatrices soient accessibles à tous,

- pour qu’elles permettent la promotion de tous et non d’un petit nombre.

 

Accepter de créer aujourd'hui un collège sous une autre forme que celle de l'enseignement public est pour nous un pis-aller, et non un choix positif, que nous mettons en oeuvre avec deux gardes fous:

  • notre forme est celle d’une structure laïque et associative, qui ne permet aucune prise de bénéfice,
  • et toutes les solutions possibles sont recherchées pour que le collège soit fréquenté par des familles de classes sociales variées.

 

Nous acceptons ce compromis d'une ouverture dans le privé pour développer et de  faire connaître la viabilité d'un autre modèle,

...pour semer des « graines » qui pourront, à terme, faciliter la  transformation des pédagogies mises en œuvre dans l’Education nationale...

 

L'Autre Collège est suivi par une équipe de chercheurs en Sciences de l'éducation. En associant étroitement pédagogie et recherche, il s'agit pour nous de travailler, notamment, à l'émergence d'un modèle "duplicable" dans l'Education nationale.

À terme, nous aimerions que le collège puisse être reconnu par l’institution, voire l'intégrer, et que cette expérience puisse inspirer d’autres établissements .